La vision joue aussi un rôle dans le traitement des informations nécessaires aux actions.
La posture n’est rien d’autre qu’un symptôme au milieu d’autres symptômes (dont la dyslexie) et ils font tous intervenir une dysfonction proprioceptive.
La dyslexie à « un déficit affectant le système d’information proprioceptive et le système d’information visuelle »
La grande spécificité de la dyslexie et dyspraxie réside dans le fait que l’on retrouve des facteurs génétiques associés à l’origine des dysfonctions des capteurs sensoriels (asynchronisme) touchant particulièrement l’oeil. Les troubles de la perception visuelle (pseudo-scotomes) sont imprévisibles, perturbant ainsi le caractère prédictif de la perception, des études ont été mené également que 50 % de la population générale normo-lectrice présente des pseudo-scotomes perceptifs.
ATTENTION : Ce n’est pas forcément quelque chose de pathologique. Mais parmi une fratrie de dyslexiques normolecteurs : 100 % ont un SDP et 90 % ont des pseudo-scotomes perceptifs.
En orthoptie la rééducation peut être de deux types :
- Une entrée visuelle – motricité (la motricité conjuguée, les vergences) et sensoriel (les amplitudes de fusion, convergence et divergence)
- fonctionnelle orthoptique : un bilan de communication visuelle, la saisie de l’information (reconnaissance, analyse perceptive, structuration spatial), l’organisation du geste, stratégie d’exploration visuelle et attention visuelle.